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mercredi 25 novembre 2009

noctambule de chambre



Je n'aime pas le vendredi soir. Sauf parfois.
Je n'aime pas dormir.


Je sens la l'odeur âcre de la fumée de cigarette qui commencent à me monter à la tête. J'ai les yeux qui piquent. Je les ferme, j'ai envie de pleurer.

Je pense à beaucoup de personnes. Trop de personnes malheureusement. Celles qui ont croisés mon chemin et celles qui ne m'ont pas vu. Parfois, je me dis que ça ne sert à rien de les imaginer désormais. En train d'envoyer un message en cours, de jouer au tennis ou de sortir le soir. Mais, moi, je n'y peux rien. Alors, pour combler ce manque, je vis le monde autrement. Pas réellement à travers les autres, ni avec les autres, mais juste à travers mes yeux.
Je ne veux pas y croire, peut être que je veux également ne plus y croire. Après tout, l'Amour ne laisse pas plus de trace que le reste. Je m'en fiche. Je suis blasée, ou pas.

« Un citron et une vache font un hold-up.
Une cuiller maintient une souris sous l'eau.
Trois petites bulles d'air s'échappent, l'une après l'autre.

Six bonhommes de neige en train de fondre.
Six serviettes pliées en forme de lys.
Sept perles, toutes de couleurs différentes, reliées par une chaîne en argent.

Il y a du soleil dans ma tasse de thé.
Le sucre fond.
Un dictionnaire s'ouvre sur le mot 
Mystère.

Le froissement d'ailes d'un oiseau qui traverse le jardin au ras du sol. Puis rien. Plus rien. Un nuage passe. Il cache le soleil. Repars. Un rai de lumière tombe sur moi.
En moi.

Moments. »

Le reste s'enchaîne, les heures s'égrenant. Dans quoi vit t-on ? Comment vit t-on ? Il n'y a plus de rien de vrai. Plus rien de sensible. Ce n'est que tableaux, idéaux, photos & illusions.
Je ne l'aime plus. Je ne le veux plus près de moi. Il s'en va. Il est loin. Bientôt, je n'aurais plus qu'un mince souvenir de ses yeux dans les miens, je m'en moque.
Naissons nous libres ou avons nous à le devenir ?


On ne vit bien qu'avec le coeur. Le reste n'est qu'illusion.



Boum, c'est les vacances, je suis pas là et il pleut. Je devrais être joyeuse, contente mais je regarde juste mes chaussures détrempées. Je pars à La Rochelle, je m'imagine déja là bas, en train de tenter de faire un exercice de maths inutile et stupide. Vous avez dit 'Années Lumières' ? Moi, c'est certain, je parle pas la même langue que vous. Bulletins. Pas de soleil à l'horizon. Je continue à marcher, en fait, j'en sais rien. J'ai juste mon iPod dans la main droite, mon portable a plus de batterie. J'ai pas faim, je repense à l'enveloppe en papier kraft dans la boîte aux lettres. Pas vraiment envie de l'ouvrir à dire vrai. C'est nul les notes & en plus, ça nous montre juste qu'on a pas réussi à un truc qu'on savait, parfaitement nous même qu'on avait rien compris. C'est vraiment nul.Je voudrais juste revenir en arrière. Mais c'est pas possible.

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